Si Fleur Pellerin se focalise sur la communication, c’est parce que son bilan est mitigé. Elle a essuyé la fronde des Pigeons, conduit des Assises de l’entrepreneuriat dont seulement quelques mesures ont été appliquées, et prépare une réforme du crowdfunding mal reçue chez les start-upers. Pire, le 10 décembre dernier, elle s’est distinguée par une gaffe lors de l’inauguration du «lab» du centre culturel Google, vantant les mérites de ces entreprises high-tech américaines qui s’installent en France à l’instar… d’IBM ! Alors que la société de logiciels a supprimé plus de 16 000 postes en France depuis les années 90…
UN CONSEILLER À RECASER
Jeune et parfois inexpérimenté, son cabinet ministériel est souvent raillé et régulièrement remanié. Aymeril Hoang, aujourd’hui chargé des écosystèmes numériques et de l’attractivité, a déjà changé de poste deux fois. Et François Perret, son principal conseiller chargé des PME, vient de démissionner.
viaUne ancienne d’Havas reprend la communication de Fleur Pellerin – Libération.